Saviez-vous ?
En France, comme dans le reste du monde, beaucoup de sols sont contaminés, notamment les métaux lourds (zinc, plomb, chrome, aluminium, etc.) qui se sont accumulés au fil des décennies. Un sol contaminé ralentit considérablement la croissance des plantes et les rend vulnérables aux agresseurs. La qualité du produit baisse également. Malgré la pollution causée par les activités humaines, la nature nous a déjà montré une étonnante capacité à s’adapter en permanence à son environnement. En effet, de nombreuses études scientifiques ont prouvé l’existence de plantes dites hyperaccumulatrices (HYP) capables de piéger certains polluants. Cela permet à la plante elle-même de capter les particules polluantes et de nettoyer naturellement le sol. Ce procédé ingénieux, appelé extraction végétale, s’impose comme une méthode d’assainissement des sols.
Cependant, même si cette technologie est beaucoup moins chère que les traitements existants, elle est encore sous-utilisée. En France, par exemple, les grandes entreprises d’assainissement privilégient les traitements physico-chimiques, trop coûteux et inadaptés aux grandes surfaces à dépolluer.
Par conséquent, il est aujourd’hui parfaitement logique de promouvoir et de développer davantage les remèdes végétaux, à savoir la phytoremédiation. En effet, la technologie s’inscrit parfaitement dans la logique du développement durable et de l’énergie circulaire, tout en travaillant au rythme du sol et sans le perturber.